La créativité et la liberté font tout le charme du graphisme. Cependant, il existe des petits tips intemporels et universels pour rendre son visuel (qu’il soit print ou web) harmonieux. On vous propose donc les 6 commandements d’un bon graphiste:
1. Simple votre visuel sera.
La simplicité est le maître-mot du graphisme, inutile d’ajouter des tonnes d’éléments vectoriels, beaucoup d’images ou des petits doodles un peu partout. Les lecteurs ont tendance à ne pas s’attarder sur les pages trop chargées et même si on a tendance à le négliger, l’espace vide est aussi important que l’espace rempli. Comme on le dit souvent, le mieux est l’ennemi du bien et à vouloir bien faire, on finit par en faire trop.
2. Alignement et symétrie vous penserez.
Rien de plus déplaisant qu’un visuel mal organisé avec des textes et des éléments décalés. Si cela ne peut paraître qu’un détail, cette mauvaise organisation découragera les lecteurs. Pour remédier à ce genre de problèmes, les règles et grilles de composition disponibles sur les différents logiciels graphiques (oui, même sur paint) seront vos meilleurs alliés.
Enfin, si vous voulez atteindre l’équilibre parfait et capter l’attention de vos lecteurs, il faudra respecter la règle des tiers. Utilisée en photographie, peinture, web design et bien d’autres, elle est aussi conseillée en graphisme. Elle consiste à diviser votre mise en page en trois parties égales en mettant particulièrement en valeur l’une d’entre elles.
3. Varier les visuels vous devrez.
Simplicité, oui. Monotonie, certainement pas. Variez donc (sans en faire trop) les types de visuels (photos, dessins, vecteurs…). Une conception graphique uniquement vectorielle, ou à l’inverse, comportant seulement des photos est rarement harmonieuse.
D’ailleurs, si vous ajoutez des photos, veillez à ce que le nombre de photos soit impair (1, 3, 5, on vous fait pas un dessin), c’est une règle très simple qui permet de garder un bon équilibre !
4. Les couleurs, avec méticulosité vous manierez.
Attention aux couleurs, elles peuvent faire basculer une composition graphique de fantastique à affreuse en un coup de pipette ! Pour cela, il faut également respecter des règles de base en graphisme telles que :
- Le contraste : Ne pas garder des tons uniquement pastels, ou pire uniquement profonds. Il est important de jouer (toujours dans la simplicité) avec le contraste et ne pas perdre de vue que, selon l’utilisation, le visuel doit fonctionner en noir et blanc!
- Règles des trois : 3 couleurs maximum ! Cette règle n’est évidemment pas arbitraire, mais il est généralement préférable de n’utiliser qu’un nombre restreint de couleurs.
- Complémentarité des couleurs : On dit que deux couleurs sont complémentaires quand elles sont opposées dans le cercle chromatique, et cette règle est importante pour savoir si des couleurs peuvent être utilisée ensemble, ou non ! On vous conseille d’utiliser Adobe Color, site gratuit pour vos choix de couleurs, il vous permet d’en trouver la référence exacte!
5. Les polices d’écritures simples vous utiliserez.
On le dit, on le répète pour les gens du fond : pensez simplicité, et encore plus avec les polices! Les clés des polices d’écritures bien utilisées sont :
- 3 polices grand maximum, un trop grand nombre de polices créera une impression de désordre dans votre présentation. En revanche, vous pouvez parfaitement jouer avec le gras sur une même police pour faire ressortir les éléments plus importants des autres.
- Comic sans ms à bannir (mais est-ce qu’on avait vraiment besoin de le dire ?)
- Eviter les contours d’une couleur différente
- Ne pas associer deux effets de texte, par exemple italique et souligné, ou gras et souligné, ou encore italique et gras, encore pour une question de simplicité et de lisibilité.
- Une seule police fantaisie en accord avec le texte. C’est amplement suffisant et plusieurs pourraient nuir à l’équilibre de votre présentation. Elle doit également être en accord avec le texte, sauf effet de style, l’association du hard rock et des écritures fleuries est déconseillée pour des raisons évidentes.
4. Texte justifié vous penserez.
En ce qui concerne les longs paragraphes, le texte justifié est de mise et est beaucoup plus lisible et clair qu’un texte forgé sur la gauche comme on a souvent l’habitude de voir sur des logiciels de traitement de texte classiques. (Attention, valable en graphisme mais pas pour le web)
Enfin, toujours dans un soucis de lisibilité, il est préférable d’opter pour un espace entre les lignes élargi et d’éliminer les césures.
Maintenant que vous avez percé tous les secrets des graphistes, on vous laisse les appliquer.
Good luck 🙂