HTTP/3 : le nouveau Hypertext Transfert Protocol, plus sûr et plus rapide

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À l’heure où l’utilisation d’internet ne cesse de s’accroître, ainsi que les besoins de ses utilisateurs partageant un contenu de plus en plus riche, et donc plus lourd. Les développeurs se voient forcés de mettre en place un protocole plus rapide et également plus sécurisé. C’est fin 2019, que les premières phases de tests du HTTP/3 sont annoncées. Voici une brève explication.

Ses origines

C’est en 1991 qu’est né le premier protocole HTTP, le HTTP/0.9.
N’ayant cessé d’évoluer, huit ans plus tard, il obtient la normalisation par l’IETF (Internet Engineering Tasc Force) sous le nom cette fois-ci, de HTTP/1.1.
Mais face à la submersion d’usages et de contenus que connaît le web ces dernières années, cela ne suffit plus.
En 2015, c’est le protocole HTTP/2 qui voit le jour. Plus sûr et plus rapide que ces prédécesseurs, mais toujours doté d’un protocole de transport TCP, qui nécessite plusieurs aller-retours afin d’assurer la diffusion des données sur le web.
C’est donc après la publication de ce derniers que les acteurs du marché ont décider d’étudier un nouveau protocole, encore plus rapide.
Jusqu’en 2018, date où l’IETF a confirmé s’appuyer sur un protocole de transport de données, en réalité étudié depuis 2015 : le protocole QUIC, qui lui utilise UDP.

Hébergement HTTP3

Plus rapide, plus sécurisé

Grâce à son utilisation du UDP, le protocole QUIC propose un flux de données unidirectionnel, réduisant considérablement leur temps de traitement.
Niveau sécurité, le protocole SSL (Secure Sockets Layer) a longtemps été utilisé, avant d’être remplacé en 1999 par le protocole TLS (Transport Layer Security).
La version 1.1 sera normalisée en 2007 et sera ensuite travaillée pendant sept années, et publiée mondialement en août 2018 en version 1.3. Le fameux HTTPS.

Qui l’utilise ?

C’est seulement le 27 septembre 2019, que Google, Mozilla et Cloudflare annonce officiellement le support du standard HTTP/3. Encore principalement utilisé par les développeurs, son utilisation est néanmoins autorisée à tous les utilisateurs. Google propose son activation dans Chrome Canary, déjà intégré à son réseau de diffusion pour Cloudflare, il est aussi incorporer à la version Nightly de Firefox.

Mon site utilise-t-il le protocole HTTP/3 ?

Notre position

Quant à La Web Factory, en tant que créateurs de sites web, c’est depuis la date de notre création que nous utilisons le protocole HTTP/3 armé de son transporteur QUIC ainsi que le TLS pour la sécurité.
Outre la mise en forme esthétique de votre site, nous nous efforçons également de vous offrir des sites web optimaux afin que tout internaute puisse bénéficier d’une navigation des plus fluides possible.

En résumé, grâce à HTTP/3, les internautes bénéficient d’une navigation web beaucoup plus rapide, moins lourde en terme d’échange de données, étant donné que le nombre de requêtes est réduit (QUIC, les servers vous remercient) et plus sécurisée grâce à son transporteur HTTPS. Le protocole HTTP/3 ne devrait pas tarder à être adopté par la majorité des développeurs web.

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